Comment nos ancêtres lavaient leur linge ?
Description historique de la scène
Un matin brumeux des années 1880 dans un village : trois femmes sont agenouillées sur de courtes planches de bois posées au bord du bassin d’un lavoir communal en pierre, typique des villages français. Le bâtiment, couvert d’un toit à tuiles plates et ouvert sur les côtés, protège à peine du froid ; on distingue derrière lui un petit banc pour reposer les brouettes et les paniers.
- Chaque femme porte la tenue courante décrite dans les archives : jupe longue en laine sombre, tablier clair pour protéger le tissu, chemise de coton aux manches roulées et coiffe blanche nouée à l’arrière ; l’une a jeté un châle rayé pour se préserver de l’humidité.
- Dans leurs mains, des battoirs en bois finement taillés — objets d’art populaire que les lavandières transportaient toujours — frappent de larges draps de lin trempés dans l’eau courante.
- Au premier plan, un panier d’osier, un bloc de savon de Marseille et deux baquets rappellent les étapes successives : trempage au cuvier, savonnage, battage, rinçage, puis essorage.
- Le bassin présente des margelles inclinées pour faciliter le battage et l’écoulement de l’eau, aménagement imposé par les règlements hygiénistes du XIXᵉ siècle après les grandes épidémies.
- En arrière-plan se devinent les maisons de pierre et le clocher du village : témoignage du rôle social du lavoir, véritable lieu de rencontre féminin avant l’essor des blanchisseries à vapeur.
La lessive en milieu rural
Un rendez-vous domestique et saisonnier
Dans la plupart des campagnes françaises, on ne lavait pas le gros linge chaque semaine : la grande « buée » (ou « bugade », « büe ») se tenait deux fois par an, au printemps et à l’automne, lorsque les travaux agricoles laissaient un répit aux femmes ; certaines régions ajoutaient une troisième lessive l’été si le trousseau n’était pas assez vaste (lavoirs-en-sarthe.fr). Entre deux buées, de petites lessives hebdomadaires concernaient le linge de corps ou de travail, souvent traitées le lundi afin de disposer de vêtements propres pour la semaine (espritdepays.com).
Le temps long de la grande buée
La buée se déroulait sur trois jours emblématiques :
Jour | Opérations principales | Détails techniques |
---|---|---|
Purgatoire | Tri & premier trempage (essangeage) | Le linge passe une nuit dans l’eau froide pour décoller la crasse. |
Enfer | Coulage dans le cuvier | Eau bouillante versée sur un cendrier rempli de cendres tamisées ; la lessive de potasse s’infiltre des heures durant, dissout les graisses ; opération pénible et surveillée (lavoirs-en-sarthe.fr, histoirebnf.hypotheses.org). |
Paradis | Rinçage, battage, séchage | Transport en brouette jusqu’au lavoir ou à la rivière ; coups de battoir, savon de Marseille, puis essorage et étendage sur prés ou haies (lavoirs-en-sarthe.fr). |
Le matériel essentiel
- Cuvier ou bujadou en bois cerclé, doté d’une bonde.
- Vide-buée (grand pichet) pour arroser régulièrement le cendrier.
- Battoir et planche pour frapper et frotter.
- Charrier : toile épaisse retenant les cendres.
- Herbes à savon : saponaire, lierre ou marrons d’Inde, utilisées en décoction dans les périodes sans savon (lavoirs-en-sarthe.fr).
Le lavoir communal : eau courante et vie sociale
Une fois coulé, le linge devait être rincé abondamment ; d’où la construction, dès le XVIIIᵉ s., de lavoirs collectifs à margelles inclinées, financés par les communes et normalisés après la loi du 3 février 1851 sur l’hygiène publique (wiki.maisons-paysannes.org, france-pittoresque.com). Ces bassins couverts, interdits aux hommes, étaient de véritables lieux de sociabilité féminine – on y chantait, échangeait des nouvelles, réglait parfois des tensions (fr.wikipedia.org).
Les petites lessives hebdomadaires
La « petite buée » du lundi employait le même cuvier mais sans coulage prolongé ; on savonnait, brossait puis partait rincer. Cette routine limitait l’accumulation de linge sale tout en ménageant le temps des femmes ; elle explique pourquoi les lavandières professionnelles trouvaient peu de place en milieu rural, sauf comme renfort ponctuel lors des grandes buées (espritdepays.com, histoirebnf.hypotheses.org).
Progrès et mutation (1880-1960)
- Lessiveuse galvanisée (brevet 1856, diffusion rurale après 1900) : chaudière à couvercle, qui remplace le coulage en circuit fermé et raccourcit le travail (fr.wikipedia.org).
- Cristaux de soude, bleu Guimet, eau de Javel : nouveaux additifs pour blanchir (lavoirs-en-sarthe.fr).
- Après 1950, la machine à laver met fin à la buée traditionnelle ; les lavoirs deviennent patrimoine.
Pistes pour la recherche généalogique
Type de source | Ce que l’on y trouve | Où chercher |
---|---|---|
Recensements de population | Profession (« cultivatrice », « ménagère ») ; rarement « lavandière » en zone rurale. | Archives départementales, en ligne (tables de dénombrement). |
Délibérations municipales | Budgets de construction ou d’entretien du lavoir, règlements d’usage. | Série D des archives communales ou AD série E dépôt. |
Cadastre napoléonien & plans d’intendance | Emplacement du lavoir, de la buanderie, parcelles d’étendage. | AD (géoservice), mairie. |
Photographies & cartes postales (1900-1930) | Scènes de buée, lavoirs couverts. | Gallica, bases POP, collections privées. |
Mémoires & enquêtes ethnologiques | Témoignages oraux sur le calendrier de lessive, chants, superstitions (« qui lave le vendredi lave son linceul »). | Revues locales, sociétés d’histoire rurale. |
Conseil : dans les actes notariés (inventaires après décès), la présence d’un cuvier à lessive ou d’une lessiveuse en tôle datée permet de situer la modernisation du foyer ; le vocabulaire employé (charrier, vide-buée, bujadou) peut révéler l’aire dialectale de vos ancêtres.
Spécificités régionales : quand chaque terroir lave « à sa façon »
Les gestes de base (coulage au cuvier, rinçage au lavoir, séchage sur l’herbe) se retrouvent partout ; pourtant chaque province a développé son vocabulaire, son calendrier et parfois même ses outils.
Vous trouverez ci-dessous les particularités les mieux attestées, classées du nord-est au sud-est puis vers l’ouest.
Région | Nom local de la grande lessive | Période / rythme | Spécificités techniques & culturelles |
---|---|---|---|
Alsace | Büe / Büeχ (dialecte alsacien) | 2 × an (mars-avril & octobre) | • Cuvier appelé Büchkessel ; cendrier maintenu par une toile « charrier ». • Rinçage dans de vastes lavoirs couverts copiés sur celui de Mittelbergheim (modèle de l’Écomusée). • Métiers annexes : bouilleur de cendres qui vend de petites « pains » potassiques. (ecomusee.alsace, ecomusee.alsace) |
Bourgogne – Centre-Est | Buée / Buée douix | Printemps & Toussaint | • Sources karstiques sacrées (douix) aménagées en lavoirs à compluvium (ex. Châtillon-sur-Seine) ; collecte d’eau pluviale par toits inclinés. • Taille exceptionnelle des cuviers pour recevoir parfois 70 draps par foyer. (fr.wikipedia.org, rando.forets-parcnational.fr) |
Savoie & Alpes du Nord | Boye (patois) / « faire la boye » | Plutôt automne (avant les neiges) | • Lessive réalisée à l’intérieur (fournil ou grange) pour éviter le gel ; recours précoce (années 1900) à la lessiveuse galvanisée ; séchage au grenier chauffé. • Le terme boye figure encore dans les glossaires savoyards. (jadorechambery.com) |
Provence & Languedoc | Bugade / Bugado | Avril-mai & septembre | • Cuvier extérieur en pierre ou bugadière maçonnée dans la cour. • Eau bouillie séparément ; charrier rempli de cendres de chêne, parfum d’herbes (thym, lavande). • Séchage recherchant le soleil blanchissant. • Fête conviviale le troisième jour. (fr.wikipedia.org, laseyneen1900.fr) |
Périgord & Sud-Ouest | Grande buée | Printemps & automne | • Entraide entre voisines ; une buée aisée = ~70 draps, autant de chemises. • Usage fréquent d’herbes à savon (lierre, saponaire) faute de savon de Marseille. • Petites buées hebdomadaires pour le linge de corps, rincées au lavoir de village. (espritdepays.com) |
Bretagne | « Douet / Gwazh / Stank » (nom même du lavoir) | 2 – 3 × an selon paroisse | • Multiplicité des mots bretons : douet (source), gwazh (ruisseau), stank (étang). • Légende des lavandières de nuit : âmes errantes punissant de mauvais rinçages ! • Séchage souvent repoussé à la prairie maritime quand le vent d’ouest est favorable. (riwalig.net) |
Points clés à retenir
- Climat = calendrier : là où l’hiver est rigoureux (Alpes, Massif central), on concentre la grande buée à l’automne ; en Provence on profite au contraire de l’ensoleillement pour deux séances.
- Ressource en eau : Bourgogne et Bretagne s’appuient sur des sources / douix ou des ruisseaux ; Provence construit des bugadières proches du puits pour économiser l’eau chaude.
- Dialectes et toponymes : rechercher Büchkessel dans les inventaires alsaciens ou boye dans les inventaires savoyards peut débloquer une énigme de succession !
- Matériel recensé : un acte notarié mentionnant un Büchkessel, une lessiveuse galvanisée ou un charrier situe immédiatement l’ancêtre dans une aire culturelle et dans le temps (avant ou après 1900).
Astuce généalogique : dans les archives communales, consultez les règlements des lavoirs (souvent série D) : ils précisent les jours réservés aux « étrangères » (lavandières professionnelles) et listent parfois les propriétaires de cuviers collectifs, précieux pour replacer vos aïeules dans la sociabilité locale.
Ces variantes régionales complètent l’article précédent ; elles montrent combien la corvée de lessive, loin d’être uniforme, épouse les reliefs, les eaux et les langues de France. N’hésitez pas à demander un zoom sur une autre province ou sur les premiers décrets d’hygiène des lavoirs !
La lessive à Paris

Pourquoi l’on confie son linge
Dans les grandes villes, les appartements exigus, l’absence d’eau courante et l’intensité du travail salarié rendent la lessive domestique presque impossible. À Paris, on estime qu’environ 100 000 personnes vivaient du blanchissage à la fin du XIXᵉ siècle, pour traiter plus de 2,5 millions kg de linge par jour (histoires-de-paris.fr, histoirebnf.hypotheses.org).
Une spécialisation très marquée
Statut | Tâches principales | Effectifs (Seine, 1890) |
---|---|---|
Lavandière / Laveuse | Coulage, lavage, rinçage du linge courant | ~25 000 |
Blanchisseuse de linge fin | Savonnage doux, azurage, repassage amidonné | ~55 000 |
Apprêteuse / Repasseuse | Finitions, empesage, pliage | ~15 000 |
Buandier / Chef d’atelier | Organisation des équipes & transport | ~2 800 |
Infrastructures urbaines
- Lavoirs municipaux couverts
Standardisés après la loi du 3 février 1851 qui subventionne la construction d’établissements modèles de bains-lavoirs à prix réduits (france-pittoresque.com). Tarifs affichés, horaires stricts, séparation des bassins pour laver, rincer et tordre. - Bateaux-lavoirs flottants
Amarrés sur la Seine, le canal Saint-Martin ou la Loire : 14 unités recensées à Paris en 1900. Ils offrent eau abondante, chaudière à vapeur et tables inclinées, mais gênent la navigation et disparaissent après 1910 (histoires-de-paris.fr, fr.wikipedia.org). - Buanderies d’hôpitaux, casernes et grands hôtels
Premiers ensembles mécaniques (essoreuses, tonneaux laveurs) installés dès les années 1880 pour répondre aux normes sanitaires (ex. Hôpital Laennec) (histoirebnf.hypotheses.org).
Conditions de travail et sociabilité
- Journée type : 6 h → 20 h, une pause d’une heure, forte humidité ; salaire moyen ≤ 30 F/semaine (histoires-de-paris.fr, arcanum.paris).
- Conflits fréquents pour l’accès aux cuves, immortalisés par Zola (L’Assommoir).
- Fête de la Mi-Carême : élection de la Reine des blanchisseuses, symbole d’identité corporative féminine (arcanum.paris).
La révolution industrielle du linge
Étape | Innovation | Impact | Source |
---|---|---|---|
1780-1800 | Premières blanchisseries « à la vapeur » (Bercy, La Briche) | Délai raccourci (8 jours) mais investissements lourds | (histoirebnf.hypotheses.org) |
1890-1910 | Blanchisseries mécanisées : tonneaux laveurs, essoreuses centrifuges, chaudières à haute pression | Doublement de la capacité, masculinisation partielle des ateliers | (histoirebnf.hypotheses.org) |
1950-1970 | Machine à laver domestique, nettoyage à sec | Disparition rapide des bateaux-lavoirs et du métier de lavandière | (histoirebnf.hypotheses.org) |

Le visuel restitue l’intérieur d’une blanchisserie industrielle à vapeur vers 1900 – 1910 :
- Tonneaux laveurs en bois cerclés de fonte, entraînés par courroies d’arbre à cames : modèle similaire à ceux de l’Hôpital Laennec (Le Génie civil, 1893).
- Hydro-extracteur centrifuge (cuve métallique fermée) et calandre à rouleaux visibles à l’arrière, adoptés dès les années 1890 lorsque la force centrifuge est importée en France.
- Hall en briques avec charpente métallique, verrière et grue-palan pour lever les sacs de linge mouillé, caractéristiques des ateliers parisiens décrits par Marie Charvet.
- Ouvrières coiffées, tablier croisé et manches retroussées, réparties entre alimentation des machines, surveillance des cycles et pliage : organisation attestée par les rapports de la Chambre syndicale des blanchisseurs (1896).
Tracer un ancêtre blanchisseur à Paris
Piste archivistique | Contenu | Où chercher |
---|---|---|
Recensements (INSEE, séries M) | Profession, statut patron/ouvrière | Archives municipales / départementales |
Registres de patente & contributions indirectes | Adresse de la boutique, raison sociale, taxes | AD de Paris (séries DQ8, DA) |
Permis de bateaux-lavoirs | Nom du propriétaire, localisation du ponton | Archives de la Préfecture de Police, série DA |
Règlements municipaux des lavoirs | Tarifs, horaires, liste des maîtres-lavoirs | Fonds du Conseil municipal (série D) |
Cartes postales, photographies (Gallica, Musée Carnavalet) | Vue du lavoir ou du bateau-lavoir, publicité | Bases Gallica & Paris Musées |
Astuce : les Annuaire-Bottin de Paris (rubrique « Blanchisseries, buanderies ») indiquent jusqu’en 1939 les patronymes, marques déposées et numéros de téléphone ; un précieux sésame pour localiser l’atelier familial.
Lessiver dans les villes moyennes (15 000 – 100 000 hab.)
Entre la campagne où l’on se réunit deux fois l’an autour du cuvier et la mégalopole parisienne aux 100 000 blanchisseuses, la ville moyenne – Tours, Angers, Reims, Nantes, Lyon-rive-droite, etc. – combine les deux systèmes :
- une forte lessive domestique au lavoir public ou sur bateau-lavoir ;
- une petite offre professionnelle (lavandières « à la pièce », blanchisseries mécaniques dès 1880) pour les hôpitaux, hôtels et familles aisées. (books.openedition.org)
Lavoirs et bateaux-lavoirs : l’équipement municipal à géométrie variable
Ville | Type d’équipement (1850-1900) | Évolution chiffrée | Particularités |
---|---|---|---|
Angers | Bateaux-lavoirs sur la Maine | 4 unités en 1806 → 18 en 1880 → 28 en 1902 | Les quartiers périphériques continuent d’utiliser mares & ruisseaux faute de moyens ; la mairie discute 8 projets de lavoir public entre 1851 et 1898. (archives.angers.fr) |
Nantes | ~70 bateaux-lavoirs Loire + Erdre (1810) | Arrêté préfectoral de 1841 limite le nombre à 50 ; certains bateaux offrent jusqu’à 20 bancs. | Organisation en « flottille » : bateaux solidarisés par filins ; linge séché sur les quais. (patrimonia.nantes.fr) |
Lyon | « Plattes » à fond plat amarrées Rhône & Saône | Modernisation vers 1860 : chaudières embarquées ⇒ vraies blanchisseries flottantes | Dernière platte disparaît début 1950 ; sujet fréquent des peintres lyonnais. (capsurlerhone.fr) |
Autres villes | Bains-lavoirs municipaux subventionnés par la loi de 1851 | Peu de communes sollicitent l’aide de l’État – mais celles qui le font bâtissent de véritables « palais hygiéniques ». | Exemple strasbourgeois : bains-douches + lavoir dans un même bâtiment (1894-1911). |
Clé de lecture : la ville moyenne compense l’absence d’eau courante domestique par un couple lavoir/bateau-lavoir, souvent privé au départ, que la municipalité tente ensuite d’encadrer pour des raisons sanitaires ou esthétiques.
Professionnalisation limitée mais innovante
- Lavandières à la pièce : convoquées surtout par les hôtels, casernes et bourgeoises ; salaire payé au poids ou à la douzaine de chemises.
- Blanchisseries mécaniques de province : après 1880, quelques ateliers investissent dans tonneaux laveurs et essoreuses ; chiffre d’affaires compris entre 100 000 et 500 000 F en 1911, bien loin des grands groupes parisiens. (histoirebnf.hypotheses.org)
- Effet réseau ferré : villes situées sur les lignes rapides (Saint-Nazaire, Tours) voient apparaître de petites centrales louant le linge aux wagons-lits ou aux paquebots.
Sociabilité et contrôle social
- Mixité mesurée : à Angers, un lavoir public gratuit est réclamé pour les femmes pauvres, mais jamais construit avant 1914 ; on redoute le « trop-plein » de laveuses extérieures. (archives.angers.fr)
- Fête locale : à Nantes et Lyon, la Reine des blanchisseuses est élue lors de la Mi-Carême, écho provincial du carnaval parisien.
- Hygiénisme municipal : rapports d’architectes (projet Dainville à Angers 1851) insistent sur l’utilisation d’eaux chaudes industrielles pour alimenter les bacs, préfigurant la cogénération.
Pourquoi cet héritage compte encore
Reconstituer la corvée de lessive, c’est comprendre la charge mentale et physique portée par des générations de femmes, mais aussi la logique économique d’un foyer (taille du trousseau, gestion de l’eau, entraide). Pour un généalogiste, ces détails enrichissent le récit familial : ils éclairent la vie quotidienne derrière les dates et les noms.
Sources utilisées
- « La buée : du cuvier à la machine à laver », Patrimoine et lavoirs en Sarthe (lavoirs-en-sarthe.fr)
- « Lessives d’autrefois et techniques de lavage », Esprit de Pays – Dordogne-Périgord (espritdepays.com)
- Lavoir (bassin public) — Wikipédia (fr.wikipedia.org)
- Wiki Maisons Paysannes de France — « Lavoir » (wiki.maisons-paysannes.org)
- « C’est du propre ! – Le blanchissage domestique », L’Histoire à la BnF (histoirebnf.hypotheses.org)
- PDF Écomusée d’Alsace — La lessive autrefois (Hors-série 14)
- « Lessiveuse », Wikipédia (fr.wikipedia.org)
- Loi du 3 février 1851 sur la création de bains et lavoirs publics, France-Pittoresque (france-pittoresque.com)
- Alsace — « Souvenirs de lavandières » (PDF, Écomusée d’Alsace) : https://www.ecomusee.alsace/wp-content/uploads/2023/02/souvenirslavandieres.pdf
- Alsace — « Lessive » (Dictionnaire historique d’Alsace, BNU) : https://dhialsace.bnu.fr/wiki/Lessive (dhialsace.bnu.fr)
- Bourgogne — « Source de la Douix » (Bourgogne Tourisme) : https://www.bourgogne-tourisme.com/sit/source-de-la-douix (bourgogne-tourisme.com)
- Bourgogne — « Lavoir de Châtillon-sur-Seine » (Bourgogne Tourisme) : https://www.bourgogne-tourisme.com/sit/lavoir-de-chatillon-sur-seine (bourgogne-tourisme.com)
- Savoie — « Parler savoyard » (entrée “Boye, faire la : lessive”) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parler_savoyard (fr.wikipedia.org)
- Savoie — « Dictionnaire patois savoyard – français » (PDF) : https://www.envoiedugros.fr/pdf/dico_savoyard-francais_envoiedugros.pdf (envoiedugros.fr)
- Provence — « Bugade » (Wikipédia) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bugade (fr.wikipedia.org)
- Provence — Reportage vidéo « Bugade, arts et traditions provençales » : https://www.youtube.com/watch?v=amHjxkFLPUc (youtube.com)
- Périgord — « Lessives d’autrefois et techniques de lavage » (Esprit de Pays) : https://espritdepays.com/patrimoines-en-perigord/patrimoine-bati-du-perigord/les-lavoirs-du-perigord/lessives-dautrefois-techniques-de-lavage (espritdepays.com)
- Bretagne — « Kannerezed Noz ou Les Lavandières de la Nuit » (OpenEdition Books) : https://books.openedition.org/pur/141442 (books.openedition.org)
- Les blanchisseuses et les lavandières — Histoires de Paris : https://www.histoires-de-paris.fr/blanchisseuses-lavandieres/ (histoires-de-paris.fr)
- « Bateau-lavoir » — Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-lavoir (fr.wikipedia.org)
- Les bateaux-lavoirs — Histoires de Paris : https://www.histoires-de-paris.fr/bateaux-lavoirs/ (histoires-de-paris.fr)
- Loi du 3 février 1851 sur la création de bains et lavoirs publics — France-Pittoresque : https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article2395 (france-pittoresque.com)
- La Reine des lavandières et des bateaux-lavoirs — Arcanum Paris : https://arcanum.paris/article/20/la-reine-des-lavandieres-et-des-bateaux-lavoirs (arcanum.paris)
- Mi-Carême au Carnaval de Paris (fête des blanchisseuses) — Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mi-Car%C3%AAme_au_Carnaval_de_Paris (fr.wikipedia.org)
- À la mi-Carême, en 1891, les blanchisseuses parisiennes élisaient leur reine — Le Figaro (archives) : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2016/03/04/26010-20160304ARTFIG00247-a-la-mi-careme-en-1891-les-blanchisseuses-parisiennes-elisaient-leur-reine.php (lefigaro.fr)
- C’est du propre ! – Partie 2 : la blanchisserie industrielle — Carnet L’Histoire à la BnF (Hypothèses) : https://histoirebnf.hypotheses.org/14766 (histoirebnf.hypotheses.org)
- « Les lavoirs municipaux » — Archives patrimoniales de la ville d’Angers : https://archives.angers.fr/chroniques-historiques/les-chroniques-par-annees/1996-2000/les-lavoirs-municipaux/index.html (archives.angers.fr)
- « Blanchisseuses – bateaux-lavoirs » — Nantes Patrimonia : https://patrimonia.nantes.fr/home/decouvrir/themes-et-quartiers/blanchisseuses.html (patrimonia.nantes.fr)
- « Les plattes lyonnaises, bateaux-lavoirs du Rhône » — Cap sur le Rhône : https://www.capsurlerhone.fr/thematique/les-plattes-lyonnaises-un-sujet-de-peinture/ (capsurlerhone.fr)
- Charvet M., Laver et sécher son linge en ville au XIXᵉ siècle, Presses universitaires de Rennes : https://books.openedition.org/pur/189150 (books.openedition.org)
- Grandvoinnet P., « Les bains municipaux de Strasbourg (1894-1911) », PDF : https://azqs.com/lavictoirepourtous/files/2016/02/METACULT-Bains-Municipaux.pdf
- « C’est du propre ! – Partie 2 : la blanchisserie industrielle » — Carnet Histoire à la BnF : https://histoirebnf.hypotheses.org/14766 (histoirebnf.hypotheses.org)